Une pâle lueur éclairait le petit lit dans lequel le jeune Didier dormait enfin paisiblement. Sa mère entrouvrit la porte pour vérifier que tout allait bien car son sommeil était souvent agité depuis le départ de son père. Comment expliquer à un enfant de cinq ans qu’il ne verrait plus son papa tous les jours et qu’il devrait le partager avec une autre famille ? Didier avait beaucoup pleuré, persuadé qu’il avait dû faire quelque chose de mal pour que son père ne veuille plus le voir. Sa mère avait essayé de lui faire comprendre qu’il n’y était pour rien, que c’était une histoire de grandes personnes et que son père l’aimait toujours autant. Mais il n’avait pas voulu la croire.
"Professeur de Lettres et auteur d’une thèse de littérature médiévale, Christiane CORAZZI a écrit plusieurs romans de littérature jeunesse ainsi que des contes et nouvelles se déroulant au Moyen Age, sa période de prédilection.
Dans sa longue expérience du milieu scolaire, elle a côtoyé de nombreux préadolescents et adolescents, écouté parfois leurs confidences, dialogué avec eux et leurs parents ce qui l’a amenée peu à peu à s’intéresser aux problèmes sociétaux d’aujourd’hui et à toutes les difficultés de notre époque : familles éclatées, recomposées, monoparentales.
S’interroger sur le comportement de ces jeunes, c’est forcément anticiper leurs questions, s’adapter à leurs comportements imprévisibles et les mettre en garde face à toutes sortes de harcèlements et d’addictions : virtualité des jeux vidéo, tentation de la drogue, violence de certains comportements aux récréations jusqu’à la sortie de leur établissement...
Et elle n’a pas encore épuisé ses nombreuses sources d’inspiration !"
Victor a 10 ans. C’est un enfant fragile, sensible, mal dans sa peau, qui subit le harcèlement scolaire depuis son entrée à l’école. Sa souffrance morale est telle que son corps crie à l’aide chaque matin lorsqu’il doit se lever : maux de ventre, nausées, tremblements, angoisses, idées noires…. Comment expliquer à sa mère l’incompréhensible ? Comment dire l’indicible ? Comment continuer à avancer et se construire ?L’arrivée de Bao, une nouvelle élève venue tout droit de Chine, va bouleverser sa vie. Parviendra-t-elle à lui redonner confiance, à l’aider à faire face aux harceleurs ?
Un lapin à la recherche de l’âme sœur, un chat philosophe, une tortue aventureuse, un dauphin sauvé par un pêcheur, un chien abandonné sur une aire d’autoroute par ses maîtres, un canari épris de liberté…. Toute une galerie de portraits tendres et drôles, tristes aussi parfois, où se mêlent réalité et imaginaire et qui nous invite à la réflexion tout en nous distrayant. Les enfants ont un rôle privilégié dans ces récits où l’auteure montre leur complicité avec les animaux. Quelle doit être la place des animaux dans un monde respectueux de la nature ? Quel regard les animaux portent-ils sur nous ? Saurons- nous sauvegarder la richesse animale de notre planète ? Ces questionnements sous-tendent le propos de l’auteure qui, une fois de plus, incite ses jeunes lecteurs à devenir les acteurs responsables de leur devenir.
D’un pays de légende et de la forêt de Brocéliande au château de Monségur, en pays cathare, en passant par l’abbaye du Thoronet, en Provence…Un preux chevalier, une damoiselle peu soumise, un moine persévérant et courageux, un enfant perdu dans la tourmente de l’Histoire…. Quatre chemins initiatiques qui se rejoignent dans le dépassement de soi et la quête de liberté et d’identité !
Des robots, derniers espoirs des hommes qui n’ont pas su préserver leur planète. Des extraterrestres farceurs mais aussi anges gardiens des êtres humains. Des mondes parallèles. Un ermite de la forêt de Brocéliande qui entre en contact avec des esprits éclairés passés, présents et futurs pour rendre les hommes meilleurs. Une scientifique qui rêve d’inventer la Machine qui recyclerait tous les déchets. Des hommes et des femmes qui disparaissent mystérieusement un vendredi 13….
Dans ces nouvelles de science-fiction, l’auteur invite ses jeunes lecteurs à réfléchir au devenir de leur planète et à prendre conscience des enjeux écologiques pour construire le monde de demain.
Il fallut plusieurs jours à la tribu Ducresson-Dujardin pour accepter l’idée de partir en vacances en famille… Certains étaient réticents ; les idées fusèrent, dont les plus farfelues, pour organiser le voyage avec deux adultes, huit enfants, un bébé et un chien ! Comment allaient-ils cohabiter ? Où aller ? Pourvu que le séjour ne ressemble pas à une colonie de vacances ! Chacun souhaitait peu de contraintes et beaucoup d’imprévu ! Enfin la décision fut prise : on partirait bien tous ensemble. Pourquoi pas à Sanary qui rappellerait à Fabrice ses souvenirs d’enfant et d’adolescent ?
La PEUR ! Ce terme évoque des situations très diverses : la peur devant une situation qu’on ne comprend pas ou qu’on ne maîtrise pas, la phobie d’un animal tel que le serpent ou l’araignée, le vertige, jusqu’à l’angoisse légitime d’un père ou d’une mère pour un enfant malade ou en danger, la crainte de ne pas être à la hauteur d’une tâche… C’est un sentiment souvent ressenti, à tort ou à raison. La peur nous paralyse, nous amoindrit, parfois même nous fait commettre des erreurs. Il est parfois possible de la surmonter. C’est en tout cas un ressort souvent utilisé dans la littérature et les films d’aventure ou d’horreur. Il s’appuie sur nos failles et nos faiblesses. Mais il nous arrive parfois d’aimer avoir peur, surtout si on sait que ce n’est pas « pour de vrai » comme disent les enfants. L’auteur nous propose quelques récits dont le thème central est la peur pour nous distraire et nous faire éprouver le grand frisson.
1 avis pour Le cheval à bascule et autres histoires courtes
Note 4 sur 5
Jacqueline Santi –
Des nouvelles plaisantes à lire, courtes mais très complètes. Il est difficile d’écrire une histoire en si peu de pages, c’est là tout le talent de l’auteur. Des personnages sympathiques et attachants, que l’on suit dans leurs difficultés quotidiennes. L’amour, l’amitié, la persévérance: des valeurs qui sont toujours présentes. Il y a souvent des fins heureuses, ce qui nous redonne l’espoir.
Comme chaque jour Igor contemplait sa collection de boîtes russes. Il les prenait précautionneusement et les observait avec une loupe, découvrant souvent un détail qui lui avait échappé la fois précédente, comme si ses boîtes étaient vivantes et lui offraient un spectacle différent pour qu’il ne s’en lasse jamais.
Pierre arriva sur son nouveau chantier par un beau jour de juin 1220. Compagnon tailleur de pierres de son état, il se présenta auprès du maître artisan, Paul Roussette, qui l’avait engagé pour travailler à la construction de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, commencée en 1163. Au cours de son tour de France, Pierre avait acquis de l’expérience, il n’en était pas à sa première cathédrale. Cependant il était ému et fier de se trouver à Paris.
Dans la vieille demeure ancestrale du comte de Trunck se trouvait un portrait qui intriguait tous ceux qui le voyaient. C’était la première chose qui s’imposait au regard lorsqu’on pénétrait dans la grande salle. Au-dessus de la cheminée, un visage d’une laideur repoussante vous glaçait le sang et il fallait un grand sang froid pour affronter cette vision. Certains visiteurs s’enfuyaient sans même s’excuser auprès de leur hôte. D’autres restaient pétrifiés sans pouvoir détacher leurs yeux de ce portrait. Les plus maîtres d’eux-mêmes demandaient de qui il s’agissait.
La PEUR ! Ce terme évoque des situations très diverses : la peur devant une situation qu’on ne comprend pas ou qu’on ne maîtrise pas, la phobie d’un animal tel que le serpent ou l’araignée, le vertige, jusqu’à l’angoisse légitime d’un père ou d’une mère pour un enfant malade ou en danger, la crainte de ne pas être à la hauteur d’une tâche… C’est un sentiment souvent ressenti, à tort ou à raison. La peur nous paralyse, nous amoindrit, parfois même nous fait commettre des erreurs. Il est parfois possible de la surmonter. C’est en tout cas un ressort souvent utilisé dans la littérature et les films d’aventure ou d’horreur. Il s’appuie sur nos failles et nos faiblesses. Mais il nous arrive parfois d’aimer avoir peur, surtout si on sait que ce n’est pas « pour de vrai » comme disent les enfants. L’auteur nous propose quelques récits dont le thème central est la peur pour nous distraire et nous faire éprouver le grand frisson.
John et ses parents arrivèrent au manoir de Lockmor un jour d’orage. Des éclairs zébraient le ciel noir bien qu’il ne soit que deux heures de l’après-midi. Le tonnerre grondait et John, du haut de ses dix ans, n’était pas très rassuré. Ils allaient rendre visite à une vieille tante qui les avait fait appeler car elle sentait sa dernière heure arriver. Ils ne la connaissaient guère car une brouille familiale l’avait longtemps maintenue dans l’isolement. On ne savait d’ailleurs plus très bien quelles en étaient les raisons et les parents de John avaient eu pitié de la pauvre tante oubliée. A moins qu’ils ne se soient souvenus soudain qu’ils étaient ses seuls héritiers !
« Éléonore, duchesse d’Artois » est le second tome d’une trilogie qui nous entraîne à la Cour de Bourgogne au XVème siècle et nous invite à revisiter cette fin du Moyen Age où se côtoient enlumineurs, chevaliers et gentes dames.
Une semaine après leur mariage, Eléonore et Arnaud prirent le chemin de l’Artois où ils allaient vivre désormais. Eléonore n’avait pas quitté sans tristesse le palais ducal où elle laissait des êtres chers, en particulier Madame de Créquy qui la considérait comme sa confidente et son amie. Mais elle allait devoir apprendre son nouveau métier de châtelaine et seconder son époux.
Destins croisés de deux couples : Mathieu et Marie, Eléonore et Arnaud. Amitiés indéfectibles et amour, passion des belles choses, tournois et sièges, rivalités entre chevaliers… Deux univers s’entremêlent pour le plus grand plaisir du lecteur entraîné dans les aventures trépidantes de héros attachants et hauts en couleur.
Jacqueline Santi –
Des nouvelles plaisantes à lire, courtes mais très complètes. Il est difficile d’écrire une histoire en si peu de pages, c’est là tout le talent de l’auteur. Des personnages sympathiques et attachants, que l’on suit dans leurs difficultés quotidiennes. L’amour, l’amitié, la persévérance: des valeurs qui sont toujours présentes. Il y a souvent des fins heureuses, ce qui nous redonne l’espoir.