Des robots, derniers espoirs des hommes qui n’ont pas su préserver leur planète. Des extraterrestres farceurs mais aussi anges gardiens des êtres humains. Des mondes parallèles. Un ermite de la forêt de Brocéliande qui entre en contact avec des esprits éclairés passés, présents et futurs pour rendre les hommes meilleurs. Une scientifique qui rêve d’inventer la Machine qui recyclerait tous les déchets. Des hommes et des femmes qui disparaissent mystérieusement un vendredi 13….
Dans ces nouvelles de science-fiction, l’auteur invite ses jeunes lecteurs à réfléchir au devenir de leur planète et à prendre conscience des enjeux écologiques pour construire le monde de demain.
"Professeur de Lettres et auteur d’une thèse de littérature médiévale, Christiane CORAZZI a écrit plusieurs romans de littérature jeunesse ainsi que des contes et nouvelles se déroulant au Moyen Age, sa période de prédilection.
Dans sa longue expérience du milieu scolaire, elle a côtoyé de nombreux préadolescents et adolescents, écouté parfois leurs confidences, dialogué avec eux et leurs parents ce qui l’a amenée peu à peu à s’intéresser aux problèmes sociétaux d’aujourd’hui et à toutes les difficultés de notre époque : familles éclatées, recomposées, monoparentales.
S’interroger sur le comportement de ces jeunes, c’est forcément anticiper leurs questions, s’adapter à leurs comportements imprévisibles et les mettre en garde face à toutes sortes de harcèlements et d’addictions : virtualité des jeux vidéo, tentation de la drogue, violence de certains comportements aux récréations jusqu’à la sortie de leur établissement...
Et elle n’a pas encore épuisé ses nombreuses sources d’inspiration !"
Victor a 10 ans. C’est un enfant fragile, sensible, mal dans sa peau, qui subit le harcèlement scolaire depuis son entrée à l’école. Sa souffrance morale est telle que son corps crie à l’aide chaque matin lorsqu’il doit se lever : maux de ventre, nausées, tremblements, angoisses, idées noires…. Comment expliquer à sa mère l’incompréhensible ? Comment dire l’indicible ? Comment continuer à avancer et se construire ?L’arrivée de Bao, une nouvelle élève venue tout droit de Chine, va bouleverser sa vie. Parviendra-t-elle à lui redonner confiance, à l’aider à faire face aux harceleurs ?
Un lapin à la recherche de l’âme sœur, un chat philosophe, une tortue aventureuse, un dauphin sauvé par un pêcheur, un chien abandonné sur une aire d’autoroute par ses maîtres, un canari épris de liberté…. Toute une galerie de portraits tendres et drôles, tristes aussi parfois, où se mêlent réalité et imaginaire et qui nous invite à la réflexion tout en nous distrayant. Les enfants ont un rôle privilégié dans ces récits où l’auteure montre leur complicité avec les animaux. Quelle doit être la place des animaux dans un monde respectueux de la nature ? Quel regard les animaux portent-ils sur nous ? Saurons- nous sauvegarder la richesse animale de notre planète ? Ces questionnements sous-tendent le propos de l’auteure qui, une fois de plus, incite ses jeunes lecteurs à devenir les acteurs responsables de leur devenir.
D’un pays de légende et de la forêt de Brocéliande au château de Monségur, en pays cathare, en passant par l’abbaye du Thoronet, en Provence…Un preux chevalier, une damoiselle peu soumise, un moine persévérant et courageux, un enfant perdu dans la tourmente de l’Histoire…. Quatre chemins initiatiques qui se rejoignent dans le dépassement de soi et la quête de liberté et d’identité !
Il fallut plusieurs jours à la tribu Ducresson-Dujardin pour accepter l’idée de partir en vacances en famille… Certains étaient réticents ; les idées fusèrent, dont les plus farfelues, pour organiser le voyage avec deux adultes, huit enfants, un bébé et un chien ! Comment allaient-ils cohabiter ? Où aller ? Pourvu que le séjour ne ressemble pas à une colonie de vacances ! Chacun souhaitait peu de contraintes et beaucoup d’imprévu ! Enfin la décision fut prise : on partirait bien tous ensemble. Pourquoi pas à Sanary qui rappellerait à Fabrice ses souvenirs d’enfant et d’adolescent ?
La PEUR ! Ce terme évoque des situations très diverses : la peur devant une situation qu’on ne comprend pas ou qu’on ne maîtrise pas, la phobie d’un animal tel que le serpent ou l’araignée, le vertige, jusqu’à l’angoisse légitime d’un père ou d’une mère pour un enfant malade ou en danger, la crainte de ne pas être à la hauteur d’une tâche… C’est un sentiment souvent ressenti, à tort ou à raison. La peur nous paralyse, nous amoindrit, parfois même nous fait commettre des erreurs. Il est parfois possible de la surmonter. C’est en tout cas un ressort souvent utilisé dans la littérature et les films d’aventure ou d’horreur. Il s’appuie sur nos failles et nos faiblesses. Mais il nous arrive parfois d’aimer avoir peur, surtout si on sait que ce n’est pas « pour de vrai » comme disent les enfants. L’auteur nous propose quelques récits dont le thème central est la peur pour nous distraire et nous faire éprouver le grand frisson.
L’auteur nous entraîne en Laponie chez le Père Noël mais aussi dans bien d’autres lieux où la féérie de Noël prend des visages particuliers : au Brésil, en Alsace, dans les îles grecques, en Provence… Le Père Fouettard vient à la rescousse du Père Noël pour remettre dans le droit chemin les enfants trop gâtés… Noël se fête aussi en mer… Des contes variés et distrayants… Laissez-vous porter par cette magie de Noël intemporelle et découvrez des personnages attachants et émouvants.
J’ai lu les 12 nouvelles sans faire de pause et j’ai été emportée dans un tourbillon d’images, de situations et de personnages variés : un beau moment d’évasion !
Mes préférées : Isadora et La Machine, peut-être pour les héroïnes ?
Et puis, je les ai relues pour réfléchir . D’un bout à l’autre de la planète, la mondialisation qui efface certaines différences en accentue d’autres. Ses conséquences sont souvent catastrophiques sur le plan économique, écologique et humain suscitant beaucoup de violence. Des mondes parallèles s’installent avec des robots rarement bienveillants tandis que des adolescents avides d’aventures et souvent naïfs sont happés par le monde virtuel. Quelques esprits éclairés réussiront-il à changer l’orientation de notre avenir ?
Depuis sa trilogie “Le Robot de Gaspard”, CHRISTIANE CORAZZI a beaucoup progressé. Grâce à une documentation plus approfondie, ses textes sont plus riches et elle maîtrise de mieux en mieux ce genre.
Ce livre, destiné à la jeunesse, pourrait aussi plaire à des adultes”fans” de science-fiction. Alors, à quand un vrai roman ?
Note 5 sur 5
Elisabeth THOMAS –
J’ai entamé ma lecture avec, au hasard, “La treizième porte” et j’ai apprécié ce tour du monde de la souffrance qui fait écho de plus en plus à une certaine actualité. Et quel suspense! J’ai apprécié le style qui coule comme de l’eau claire et le regard posé sur l’humanité prise à son propre piège.
J’ai bien ri avec Oups, dont le comportement m’a rappelé certains comportements d’élèves irréductibles, le vrai démon argumentait qui fait se repentir le héros de lui avoir accordé son attention, un peu comme une punition de la curiosité scientifique ou autre…
Je suis sensible comme dans tes précédents récits à la vivacité des dialogues, des répliques, et aussi à cette autonomie que gagnent les héros confrontés à des situations qui les expatrient de leurs familles, les sortent de leur cocon pour découvrir autre chose, et il y a des suspenses très forts.
Tu révèles ton attention pour le monde actuel et ton implication dans les grands problèmes d’une humanité menacée.Le personnage d’Anita est très séduisant à cet égard et l’aréopage de robots-philosophes dans Isadora…la responsabilité de la femme dans le monde du futur.
Et il y a aussi la poésie avec Bird qui marque la fin du rêve d’Isard et l’omniprésence de la mort triomphante. Ars longa, vita brevis. C’est une mythologie revisitée.
Gaspard avait la détestable manie de démonter et de bricoler tout ce qui lui passait entre les mains, ce qui faisait invariablement pousser les hauts cris à sa mère et s’extasier son père. Ce travers provoquait régulièrement des querelles conjugales chez les Lacoste. Comment aurait-il pu en être autrement ? Madame Lacoste était une maniaque du ménage et du rangement. Monsieur Lacoste, lui, était le type même du bricoleur du dimanche qui met de la poussière partout et laisse traîner ses outils dans tous les coins de la maison.
Yves le Rouge était un seigneur sanguinaire qui faisait régner la terreur sur ses terres. Ses vilains le haïssaient car, non content de leur prendre toute la récolte, il les maltraitait à la première occasion de mécontentement. Il n’hésitait pas à leur ôter la vie pour la moindre faute.
« Pierre Arnaud : L’apprentissage d’un chevalier » est le troisième tome d’une trilogie qui nous entraîne à la Cour de Bourgogne au XVème siècle et nous invite à revisiter cette fin du Moyen Age où se côtoient enlumineurs, chevaliers et gentes dames.
Eléonore venait de quitter la Cour de Bourgogne pour regagner ses terres d’Artois, laissant son fils unique, Pierre-Arnaud, sous la responsabilité de Jacques de Lalaing qui devait faire de lui un chevalier. Elle avait l’impression d’être dépossédée de ce qui lui était le plus cher, elle avait la tête vide. Sur la route une seule image la hantait, celle de son voyage de retour, neuf ans plus tôt, alors qu’elle ramenait le corps de son mari, Arnaud, en Artois pour y être inhumé auprès de ses ancêtres. Aujourd’hui elle se retrouvait seule pour la deuxième fois et elle allait devoir apprendre à vivre sans son fils.
Le jour allait bientôt se lever sur le petit village. Tout était calme et encore endormi. Pourtant un grondement lourd de menaces éclata soudain, réveillant les habitants. Des grêlons énormes s’abattirent en quelques instants sur les maisons et les champs environnants. Heureusement les volets fermés protégeaient les vitres. Mais quelques imprudents les ouvrirent malencontreusement et les fenêtres cédèrent sous les coups de boutoir de la grêle. Des cris de frayeur fusèrent des quatre coins du village en émoi. Marc se réveilla en sursaut et se mit à hurler, appelant sa mère. Marc n’avait que six ans . Son frère Pierre, de quatre ans son aîné, accourut pour le rassurer. Il était devenu très protecteur depuis la mort de son père, l’année précédente.- Ce n’est rien, Marc, juste un peu d’orage. N’aie pas peur.
John et ses parents arrivèrent au manoir de Lockmor un jour d’orage. Des éclairs zébraient le ciel noir bien qu’il ne soit que deux heures de l’après-midi. Le tonnerre grondait et John, du haut de ses dix ans, n’était pas très rassuré. Ils allaient rendre visite à une vieille tante qui les avait fait appeler car elle sentait sa dernière heure arriver. Ils ne la connaissaient guère car une brouille familiale l’avait longtemps maintenue dans l’isolement. On ne savait d’ailleurs plus très bien quelles en étaient les raisons et les parents de John avaient eu pitié de la pauvre tante oubliée. A moins qu’ils ne se soient souvenus soudain qu’ils étaient ses seuls héritiers !
Un pauvre petit garçon ramassait des brindilles dans la forêt, par une froide journée de janvier. Il avait promis à sa mère, une pauvre veuve sans ressources, de lui ramener de quoi faire un feu pour le soir. Il pensait avoir encore deux heures devant lui avant que la nuit ne tombe.
Bettie Adelakoun –
J’ai lu les 12 nouvelles sans faire de pause et j’ai été emportée dans un tourbillon d’images, de situations et de personnages variés : un beau moment d’évasion !
Mes préférées : Isadora et La Machine, peut-être pour les héroïnes ?
Et puis, je les ai relues pour réfléchir . D’un bout à l’autre de la planète, la mondialisation qui efface certaines différences en accentue d’autres. Ses conséquences sont souvent catastrophiques sur le plan économique, écologique et humain suscitant beaucoup de violence. Des mondes parallèles s’installent avec des robots rarement bienveillants tandis que des adolescents avides d’aventures et souvent naïfs sont happés par le monde virtuel. Quelques esprits éclairés réussiront-il à changer l’orientation de notre avenir ?
Depuis sa trilogie “Le Robot de Gaspard”, CHRISTIANE CORAZZI a beaucoup progressé. Grâce à une documentation plus approfondie, ses textes sont plus riches et elle maîtrise de mieux en mieux ce genre.
Ce livre, destiné à la jeunesse, pourrait aussi plaire à des adultes”fans” de science-fiction. Alors, à quand un vrai roman ?
Elisabeth THOMAS –
J’ai entamé ma lecture avec, au hasard, “La treizième porte” et j’ai apprécié ce tour du monde de la souffrance qui fait écho de plus en plus à une certaine actualité. Et quel suspense! J’ai apprécié le style qui coule comme de l’eau claire et le regard posé sur l’humanité prise à son propre piège.
J’ai bien ri avec Oups, dont le comportement m’a rappelé certains comportements d’élèves irréductibles, le vrai démon argumentait qui fait se repentir le héros de lui avoir accordé son attention, un peu comme une punition de la curiosité scientifique ou autre…
Je suis sensible comme dans tes précédents récits à la vivacité des dialogues, des répliques, et aussi à cette autonomie que gagnent les héros confrontés à des situations qui les expatrient de leurs familles, les sortent de leur cocon pour découvrir autre chose, et il y a des suspenses très forts.
Tu révèles ton attention pour le monde actuel et ton implication dans les grands problèmes d’une humanité menacée.Le personnage d’Anita est très séduisant à cet égard et l’aréopage de robots-philosophes dans Isadora…la responsabilité de la femme dans le monde du futur.
Et il y a aussi la poésie avec Bird qui marque la fin du rêve d’Isard et l’omniprésence de la mort triomphante. Ars longa, vita brevis. C’est une mythologie revisitée.