Bel amant
15,00€Au décès du comte de Grare, ses enfants Louis-Marie et Blanche se retrouvent héritiers du château ancestral du Pré mais également d’un monceau de dettes.
À Paris, la puissante famille de Brunswick donne le ton. Anne de Brunswick, surnommée la baronne, dirige les deux banques héritées de feu son époux d’une main de fer tandis que Stanislas, son fils, se prend d’amitié pour un certain Monsieur Gustave Eiffel à la recherche d’un financement pour sa tour, attraction phare de la prochaine exposition universelle de 1889.
La riche baronne est aussi mécène et c’est lors de l’une de ses soirées à son hôtel particulier parisien qu’elle invite un peintre alors dans la misère : Auguste Renoir. Elle lui propose un contrat : peindre un nu masculin dont le modèle aura la beauté d’Antinoüs, l’innocence de Ganymède et la perfection de Narcisse.
Auguste Renoir rentre à son atelier de Montmartre avec le sentiment d’avoir été lésé : ce modèle n’existe pas. C’est alors que son chemin croise celui de Louis-Marie. La parfaite beauté du jeune homme trouble le peintre qui lui propose de poser nu pour lui. Il ignore tout de lui mais l’invite chez lui. Entre les deux hommes va naître une grande amitié et une inoubliable complicité.
À l’ombre de la Dame de Fer qui s’élève jour après jour dans le ciel de Paris, des destins vont se croiser, des secrets vont se dévoiler et certains apparaîtront alors sous leur véritable jour.
Sonia –
Il s’agit d’un roman historique qui mêle à la fois : l’amour et la haine
L’amitié et la trahison
La joie et la peine
A travers ce roman, nous voyageons du “nivôse-pluviôse-ventôse An II” au “vendémiaire-brumaire-frimaire An III”…
Tout se passe au temps de Robespierre, Danton et autres personnes tristement célèbres.
Au fil des pages, nous apprenons à connaître Dorian ( libertin cruel), fils d’aristocrate décédé.
Nous faisons également connaissance d’Alwena qui a fuit le pays de Broceliande ( mon pays, ma fratrie), et de Aël et son père, ferroniers de leur état, bretons également et qui viennent de Lorient (clin d’oeil au pays de naissance de mon crapaud ???).
Pendant cette période de terreur, ils se retrouvent tous sur Paris pour y accomplir de “grandes choses”..
Alwena réussira t’elle à retrouver “son clan” et à faire changer l’homme qu’elle aime ???
Aël et son père arriveront-ils à concevoir et à réaliser le portail en fer forgé que Jean Beaujouan (beau-père de Dorian) à commander ???
Tout cela vous le saurez en lisant ce très beau roman…
LinstantDesLecteurs –
Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, vous ne pouvez pas savoir le plaisir que j’ai pris à retrouver l’écriture de Nathalie et l’histoire de cette grille… Mais si, rappelez-vous je vous avais fait un petit retour sur « Destins Interdits » de cette même auteure ! Et là, c’est l’histoire de la grille ! « Quoi ? » Eh oui le Bibou, bon pas que mais un peu quand même… Allez, je dis un ENORME merci à Nathalie pour sa confiance et je vous explique 😉
Je ne vais pas vous raconter par le menu, le tableau de l’époque parce que la quatrième de couverture se suffit largement à elle-même !
Nous voici en 1794 ! Cinq années se sont écoulées depuis la chute de la royauté ! La Terreur règne en maîtresse, les aristocrates sont pourchassés comme une chasse aux sorcières, personne n’est blanc, tout le monde a quelque chose à cacher… La pression est maximale ! Et au milieu de tout cela, on va connaître Danton, rapidement, avant qu’il ne se fasse couper la tête. Robespierre va alors imposer toute sa vigueur. Dans tous les sens du terme !
Nous découvrons Dorian, ce jeune et splendide homme. Débauché et libertin, il a un côté fascinant. Grâce à sa rencontre avec Aël, notre narrateur et ferronnier d’Art, nous allons découvrir toute la dualité qui règne en maître au sein ce jeune aristocrate dans l’âme. Il peut être cruel et doux à la fois, débridé et timide, sûr, droit et rigoureux, ainsi que tendre, hésitant et éparpillé ! C’est au coeur de ses personnages que Nathalie donne toute la dualité de son titre « L’or et le Fer ».
Tout est bien pensé, millimétré au cordeau ! Elle nous transporte sans aucune difficulté dans un autre temps, dans une autre époque. Grâce à un magnifique travail de recherche histoire on en apprend énormément sur l’après révolution ! Et franchement, avec une écriture aussi belle et délicate, je vous prie de croire qu’on se laisse entraîner sans demander son reste !
C’est beau et dur à la fois. C’est tendre, émouvant et stressant ! On ressent toute cette atmosphère en équilibre précaire à cette époque. Les élans de l’aristocratie, les envies du peuple, la difficulté de mettre en place un gouvernement, l’instabilité des uns et des autres, les richesses et la pauvreté, ce qui est perdu pour les uns et profitable pour les autres… Et malgré tout cela, le beau-père de Dorian veut faire construire une grille à son château. Aël va y arriver bien sûr. Mais par quels tourments cette grille va-t-elle passer pour, des siècles plus tard, qu’on en dise qu’elle a été créée dans l’amour et dans le sang… ?
Dès les premières pages, le ton et le rythme sont donné ! Tant dans le déroulement de l’histoire que dans les rebondissements ! Il y a de l’action, des émotions, fortes, très fortes ! Pour notre plus grand plaisir. C’est un livre magnifique que nous livre Nathalie ! J’avais peur avant d’ouvrir ce livre. D’être déçu parce qu’il arrive souvent que les auteurs s’essoufflent. Eh bien, je suis plus que ravie ! Et le Bibou aussi ! Lui qui pensait qu’on aller lui raconter une bluette ou un essai technique sur la grille !
Une fois de plus, Nathalie Thomas-Verney a su donner toute sa superbe à une histoire que l’on pourrait croire terne ! Elle a mis des sourires, des larmes, des pincements au coeur et de l’Histoire. Bravo, bravo pour ce troisième livre si fort ! Si beau ! Si humain !
Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je ne peux que vous recommander chaudement de plonger dans « L’Or et le Fer » de Nathalie Thomas-Verney. Une magnifique histoire de portail ! 😉 Mais également de dualité, de sensualité (des mots hein qu’allez-vous vous imaginer!), d’histoire et de vie tout simplement. Alors vous poussez la porte de cette forge ?
soniaboulimiquedeslivres –
Par où commencer ? Déjà mon état d’esprit au début de la lecture : si vous me connaissez un tant soit peu, vous n’êtes pas sans savoir que je n’apprécie pas franchement la période de la Révolution Française. Ce sont mes plus mauvais souvenirs de cours d’histoire, un vrai calvaire pour moi. Pourtant je me suis déjà laissée embarquée dans cette période historique par des auteurs persuasifs. Et j’avoue qu’à chaque fois, j’y prends un peu plus de plaisir. Comme quoi !
Ma fille est en 4ème et actuellement, elle étudie « La Terreur« . Je l’aide à réviser ses cours, et j’avoue qu’il n’y a aucune passion, de son côté comme du mien. Lorsque j’ai ouvert « L’or et le fer », j’étais donc déjà plus ou moins plongée dans le bain historique. Et là, j’y ai trouvé la passion !
J’ai eu un peu de difficultés à entrer dans l’histoire, me demandant quel allait être le rôle précis des protagonistes, et puis, une fois le décor planté, quel bonheur !
Nous sommes en 1794, nous naviguons entre Paris et la campagne, entre l’aristocratie, les politiciens, et les ouvriers. Aël est un jeune ferronnier breton, engagé avec son père au domaine de Jean Beaujouan, le château du Pré, afin de réaliser une grille monumentale. Cette fameuse grille qui nous accompagne dans « Destins interdits ». Aël fera la connaissance de Dorian, 20 ans, qui vit au château mais s’échappe très souvent à Paris.
Quel personnage ce Dorian !! Il apparaît comme quelqu’un de totalement imbu de lui-même, écrasant tout sur son passage pour assouvir ses caprices, se servant de tous, incapable d’aimer. Au fil des pages et de son histoire d’amitié avec Aël, nous allons découvrir qu’il n’est absolument rien de tout cela.
Le lecteur s’immerge complètement dans cette période, La Terreur, Nathalie nous restitue la vie quotidienne à Paris (tavernes, lupanar, etc.), mais aussi à la campagne, avec les relations familiales et sociales. Toutes les descriptions, à la fois précises et concises, laissent une grande place à l’imagination : des odeurs, des couleurs, des émotions surgissent au fil des phrases.
Le contexte historique est passionnant. La lutte des bretons et des Chouans n’est que peu évoquée, mais le peu que Nathalie nous dévoile fait froid dans le dos. J’ai également été stupéfaite de découvrir la « face cachée » de Robespierre, mais en fouinant sur internet, je me suis aperçue que ce n’était pas un secret, et encore moins une fantaisie de Nathalie. Car tous les détails historiques sont véridiques. Et ça c’est juste génial. Elle nous retranscrit l’Histoire, apporte des détails tout en ajoutant de la saveur et de la passion à l’ensemble.
Le travail de ferronnerie d’Aël est retranscrit de manière extrêmement vivante, avec une foule de petits détails très intéressants, les gestes, les risques, l’amour d’Aël pour son travail. Tous ces éléments sont amenés de manière si fine, fluide et vivante qu’à aucun moment on est pris d’ennui, le récit est bien rythmé. Parallèlement, l’amour de Dorian pour la musique est tout aussi finement développé. « le fer et l’or », « La force et la douceur », même combat, même amour.
La plume est fine et délicate. Nathalie est vraiment une auteure que j’apprécie beaucoup. Elle a toujours le mot juste, possède un sens de la narration incroyable. Lire l’un de ses romans est l’assurance d’un voyage agréable et dépaysant.
La fin, à la hauteur du reste, m’a bouleversée. Y aura-t-il une suite ? Je l’espère !
Nous avons là un roman historique dont on ne peut que se régaler. Foncez les yeux fermés ! Enfin, mi-clos, faudrait pas se prendre la grille en pleine tête…ce qui risque bien de vous arriver !
nvradiopress –
Bonjour,
Je fais peu de critiques des livres que je lis car je manque toujours de temps avec mon métier, mais pour certains, je ne peux pas m’empêcher d’en parler parce que l’histoire m’a particulièrement touchée ou encore pour leur qualité d’écriture (je suis journaliste donc ce genre de chose me touche beaucoup).
Je connaissais Nathalie Thomas-verney de par ses deux précédents romans “Le Dernier Chant du Rossignol” (magnifique) et “Destins Interdits” (remarquable) et donc je m’attendais à une petite déception sur ce troisième roman car comme on le dit : “nul n’est parfait”. Or, c’est tout le contraire qui s’est passé. L’Or et le Fer est de la même qualité que les précédents. 3 points sont à retenir : l’histoire, les personnages, la culture.
1 – L’histoire :
Même si nous ouvrons ce livre sur une narration extraite de Destins Interdits, relative à la grille maudite du château du Pré, c’est bien à la fin du XVIIIème siècle que nous sommes transportés, plus exactement en 1794, au coeur de la Révolution Française. En fait, le thème de la Révolution sera plutôt secondaire, un peu comme une toile de fond et l’histoire se centre davantage sur la conception d’un portail de fer forgé qui se “veut éternel” et sur la vie de plusieurs individus qui se retrouvent emportés par L Histoire avec un grand “H”. Ce roman nous invite un peu dans les coulisses de la Révolution et l’on va y découvrir non plus des personnages historiques mais des hommes tout simplement, mais j’y reviendrai plus tard.
2 – Les personnages :
Pour moi, le plus attachant est le jeune ferronnier breton Aël. Il est le narrateur de notre histoire. Aël ne fait pas de politique, lui et son père essaient de survivre dans cette période difficile que fut la Révolution française. Aussi, lorsque le travail se présente, nos deux ferronniers ne peuvent refuser et c’est ainsi que sur l’invitation de Jean Beaujouan, le gérant du château du Pré et de ses terres, ils acceptent de fabriquer un portail majestueux qui devra traverser le temps… mais à quel prix !
Le second personnage principal est Dorian, l’hériter du comte de Grare. La plupart des aristocrates ont fui ou ont été exécutés mais le jeune comte a vu ses terres et son château épargnés grâce au mariage de sa mère avec le républicain Jean Beaujouan. J’avoue qu’au début de l’histoire, Dorian est un jeune homme détestable, hautain, cruel et dépravé. Mais au fur et à mesure que passent les saisons…
Le troisième personnage est une femme : Alwena, la belle bretonne à la beauté “d’une déesse celte”. Poussée par la misère, elle quitte sa ferme située à la lisière de la forêt de Brocéliande pour Paris où elle espère trouver un travail. La présentation d’Alwena dans la forêt de ses ancêtres est d’une grande beauté.
Viennent ensuite des personnages de second ordre et notamment les personnages historiques tels que Danton ou encore Robespierre que l’on verra ici sous un jour différent : des hommes avec leurs forces et leurs faiblesses. On rencontrera quelques instants des généraux républicains pas toujours reluisants, notamment dans le début avec la guerre de Vendée.
3 – La culture
J’ai appris beaucoup en lisant ce roman sur une période qu’au final je connaissais mal. On sent qu’un gros travail de recherches et d’informations a été fait en amont de l’écriture. Ainsi on retrouve la guerre de Vendée, mais aussi la chute de Robespierre et le tournant qu’a pris la Révolution après sa décapitation. J’ai découvert le génie français à la bataille de Fleurus, j’ai imaginé Paris… Paris à la fin du XVIIIème siècle, et j’ai appris ce qu’est devenu le peuple 5 ans après la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.
On découvre une langue oubliée, la langue bretonne du XVIIIème siècle (interdite en 1794) qui donne de l’authenticité aux ferronniers qui sont obligés de la parler seulement dans leur particulier.
J’ai aussi apprécié que l’histoire suive le calendrier révolutionnaire avec des appellations tout à fait singulières.
Pour conclure, j’ai été séduite par une lecture que je redoutais un peu. Séduite à tel point que j’avais du mal à laisser le livre pour mes autres activités. L’histoire de L’Or et le Fer est passion, humanité, amour, résignation et force.
Pour terminer, je citerai la dernière phrase de Vendémiaire-Brumaire-Frimaire : “Dans un mouvement lent et majestueux, les deux vantaux ornés de leurs magnifiques arabesques vinrent se lover contre le butoir. La grille était close.”
Le restera-t-elle ?
Jean cappuccitti –
Un très bon livre très agréable à lire
christale-michele gOMILA de Gopass –
Bonjour à toutes et tous,
J’ ai adoré ‘l’ or et le fer’, la valeur de cet auteur va crescendo, elle a été primé , elle le sera encore! Merci à vous de l’ avoir publiée, bravo pour la couverture!
Vincent Lézé –
Une plongée dans une période troublée à l’époque de Robespierre, Danton , Saint Just , ….. sur fond d’intrigues de classes entre aristocratie et monde ouvrier… l’auteure Nathalie Thomas Verney grâce à un style alerte , léger , aéré, très agréable nous entraîne inexorablement à connaître le dénouement des événements qui lient les différents personnages. Je recommande vivement la lecture de ce roman qui devrait se trouver dans les rayons de toutes les bibliothèques de France et de Navarre
Par ailleurs j’ai lu avec plus d’intérêt encore de la même auteure : Destins Interdits …. dont je me félicite le retour dans le circuit grâce à une possible réédition par les éditions Livio .
Candice –
Chef d’entreprise, Nathalie Thomas-Verney se lance également dans l’écriture . Avec plusieurs romans à son actif , elle signe un nouveau roman historique “L’or et le Fer “ aux éditions Livio.
La lecture de “Destins Interdits” m’a permis de découvrir une auteure de talent à la plume majestueuse . C’est avec une grande joie que je m’épanche sur son nouvel ouvrage .
Après une référence sur Destins interdits, ce roman voyage en 1794 , cinq ans après la révolution française . Les guerres , pauvretés , famines se poursuivent encore sous la domination de la terreur qui n’épargne personne . Un semblant d’espoir se dessine à un peuple anéanti qui ne verra pas le jour, du moins pas de suite …
Paris ne pourra remplacer l’air de la Bretagne pour Aël de Kergoël et son père , deux ferronniers d’art au talent indéniable . Leur départ ne leur fera pas oublier cet endroit cher à leurs coeurs. Devenus prisonniers des forges républicaines, ils vivent dans l’ombre sans issue de secours dans un endroit miséreux, infect et immonde.
Il en va de même pour Alwena qui se prépare à quitter la forêt Brocéliande pour s’envoler vers la capitale. La Bretagne se meurt et les temps sont devenus incertains depuis 1793 laissant cette jeune fille sans père , ni ressources , juste des visions qui lui promettent un avenir meilleur . Une évasion bien dangereuse pour une fille d’une beauté remarquable et à l’innocence certaine .
Maximilien Robespierre – Livio editions
La construction d’une grille de taille apporterait au château du Pré une richesse inestimable pour le républicain Jean Beaujouan, sûr de sa notoriété et de son pouvoir . Ces relations sont nombreuses, utiles pour retrouver les deux présumés meilleurs ferronniers pour ce travail délicat et laborieux.
Un projet qui ne plaira pas à tout le monde notamment à son beau-fils Dorian , d’une beauté hypnotisante , de nature narcissique , au coeur endiablé , aux fréquentations douteuses , qui joue pour son plaisir de tout son entourage . Il s’adonne aux plaisirs de la chair avec un plaisir jouissif de domination. Sous une face cruelle et hautaine se cache un enfant meurtri par un passé douloureux …
Nathalie Thomas – Verney réunis tous ces personnages de classe diverses ouvrières, moyennes et supérieures pour nous décrire un récit historique et politique sous l’emprise de Maximilien Robespierre .
La soif de vivre de chacun , la recherche de gloire , la jalousie sont au coeur de cette narration aussi passionnante que troublante . Une palette de ressentis puissants s’exposent ainsi au fil des pages joignant l’amour et la haine, la dictature et la vengeance, l’innocence et la loyauté.
L’or et le Fer scintille comme sa couverture. Un livre qui suit une chronologie précise , extrait l’histoire en transparence , dessine des personnages aussi charmants que calculateurs . Des moments de gloire comme de défaite s’exposent , des rencontres d’amitié et de passion se diffusent .
Ce roman sert un menu historique parfumé d’une romance inépuisable. Nathalie Thomas- Verney signe un ouvrage littéraire de qualité , sa plume est grandiose