Bel amant
15,00€Au décès du comte de Grare, ses enfants Louis-Marie et Blanche se retrouvent héritiers du château ancestral du Pré mais également d’un monceau de dettes.
À Paris, la puissante famille de Brunswick donne le ton. Anne de Brunswick, surnommée la baronne, dirige les deux banques héritées de feu son époux d’une main de fer tandis que Stanislas, son fils, se prend d’amitié pour un certain Monsieur Gustave Eiffel à la recherche d’un financement pour sa tour, attraction phare de la prochaine exposition universelle de 1889.
La riche baronne est aussi mécène et c’est lors de l’une de ses soirées à son hôtel particulier parisien qu’elle invite un peintre alors dans la misère : Auguste Renoir. Elle lui propose un contrat : peindre un nu masculin dont le modèle aura la beauté d’Antinoüs, l’innocence de Ganymède et la perfection de Narcisse.
Auguste Renoir rentre à son atelier de Montmartre avec le sentiment d’avoir été lésé : ce modèle n’existe pas. C’est alors que son chemin croise celui de Louis-Marie. La parfaite beauté du jeune homme trouble le peintre qui lui propose de poser nu pour lui. Il ignore tout de lui mais l’invite chez lui. Entre les deux hommes va naître une grande amitié et une inoubliable complicité.
À l’ombre de la Dame de Fer qui s’élève jour après jour dans le ciel de Paris, des destins vont se croiser, des secrets vont se dévoiler et certains apparaîtront alors sous leur véritable jour.
Chroniqueuse –
Un grand merci à Nathalie-Thomas Verney pour m’avoir fait parvenir son livre au Liban.
Destins interdits est une romance inhabituelle de par son histoire qui souffle le pardon et ramène l’homme à bien des valeurs depuis longtemps perdues ou oubliées voir enfouis dans son âme souillée cause d’un passé qui laisse à désirer.
500 pages qui se composent d’une grande bataille entre un ange et un démon où la violence fait place à la tendresse, où l’amour s’instaure et le mensonge se dissipe, où la peur s’évapore laissant place à la confiance, où la maturité remplace l’immaturité…
La jolie plume de Nathalie-Thomas Verney apaise le lecteur par la douceur de ses mots ce qui nous incite à comprendre et ne pas haïr, et soulève beaucoup de questionnements durant la lecture à travers tous les évènements agréables ou désagréables qui nous attendent, car certains passages sont durs, dérangeants, troublants ce qui mène à une énorme confusion.
Ce roman tend à ressortir la nature de l’homme sur toutes ses facettes animales ou dociles, en mettant l’accent sur le passé de chacun de ses personnages pour nous permettre de juger ou pas suivant le comportement indécent ou pas, suivant une classe sociale, un environnement sain ou malsain. Il y a un aspect psychologique à retenir dans cette lecture afin que chaque lecteur puisse définir sa conclusion.
Voler l’innocence d’un être par simple vanité ou autre est un acte ignoble dont il est difficile de pardonner et c’est vraiment un travail de réconciliation, de reconstruction de soi, d’évolution dans la vie adulte pour chacun des personnages. L’auteure par sa douce plume a rendu ce livre conciliant.
Le synopsis résume bien le coeur de l’histoire, mais le lire est autre… on est émotionnellement attachée à Kentin à sa souffrance à son désarroi, mais aussi à l’intelligence qui émane de lui ce qui va de beaucoup améliorer cette relation quasi conflictuelle. Tandis que Julian, sa violence nous chagrine parce qu’une vive lumière emplie d’espérance émane de sa personne par sa bonté et un certain dévouement qui ne laisse pas de marbre et donne à réfléchir pour ne pas juger trop vite.
À un âge comme l’adolescence où la personnalité se personnifie chaque jour, où les sentiments se cherchent une place mais parfois dérivent , où la famille occupe une place prépondérante et joue un rôle essentiel pour l’affirmation et l’estime de son enfant ,ce livre invite tout lecteur de le lire attentivement ce livre afin de porter son jugement car le sujet traité est plus que délicat et vous verrez comme moi si vous le lisez que l’auteure y a mis toute sa prouesse ce qui aide de beaucoup à apprécier cette lecture sensible.
Muy Thai ou boxe Thaïlandaise et le métier de parfumeur ajoutent une touche intéressante à l’histoire et divulgue beaucoup d’informations car bien détaillés ce qui attise la curiosité du lecteur tant pour le savoir et la délicatesse d’un côté et l’agilité et force de l’autre.
Un roman qu’on retient, qu’on n’oublie pas aussi facilement, car il laisse des traces de larmes, de sourires et ce grâce à Nathalie-Thomas Verney qui épouse parfaitement sa plume. Elle a percé au plus profond de l’âme humaine pour réaliser son oeuvre et a réussi à transmettre un ressenti puissant au lecteur .
Je vous encourage de le lire.
LinstantDesLecteurs –
Quand deux mondes s’affrontent, quand la rencontre est diabolique, comment vivre avec sa conscience ?
Mon Cher Lecteur, Ma Chère Lectrice, je vous embarque dans un livre, d’une beauté grave ! Oui, je vais m’expliquer… Mais d’abord, je tiens à remercier chaleureusement Nathalie Thomas-Verney pour sa confiance, mais également pour son soutien.
Pour être honnête avec vous, je ne sais pas si je serai capable de vous restituer mon ressenti pour ce livre ! Je l’ai aimé, profondément. Mais il y a tellement de choses qui se télescopent ! Oui, c’est un pavé, on ne va pas se le cacher hein. Mais franchement, il se lit tout seul et je n’ai pas vu passer les pages ! Il m’a happé et ma recraché comme ça en un claquement de doigts ! Comme dans un rêve !
Nous nous projetons non loin de Paris, d’un côté un château, de l’autre un domaine avec des mobiles-homes. L’aristocratie et la pauvreté.
Nous faisons la connaissance de Julian, un jeune adolescent de seize ans, déjà un peu amoché par la vie. A seize ans, il a déjà vécu mille vies ! Et pas que les meilleures pour lui ou pour les autres. Réputé « petite frappe dangereuse » ou délinquant, il a trouvé le muy thaï pour canaliser son énergie. Il a décroché complètement de la drogue, mais pas des combats clandestins dans les caves des cités de la banlieue Parisienne. Il est à la tête d’une petite bande. Des petits lieutenants qui suivent Julian comme un guide. A seize ans, gonflés d’hormones, d’ego et de fierté, une réaction incomprise, un manque de respect peut vite faire basculer les choses.
Partons maintenant à la rencontre de Kentin avec un « K ». Peu courant hein, en effet, sa mère est philippine et son père français. Tous deux à la tête de fortunes colossales. Ils habitent au château des Dumont de Givry. Alexandre, le père de Kentin n’est ni plus, ni moins que le dix-neuvième comte de Givry… Alors pour que son fils tienne son rang, il est enfermé dans une cage dorée. Son fils sera non seulement comte, mais également jeune bachelier à seize ans et poursuivra sur des études de médecine, comme son père.
Oui, mais Kentin, ne veut pas faire médecine cependant, il craint tellement son père… Lui, il veut être nez. Son truc à lui, se sont les senteurs, les fleurs, les arômes, etc. Alors grâce à la complicité de sa mère, il peut vaquer à ses occupations de cueillette dans les sous-bois des terres appartenant au château.
Par un événement tout à fait banal pour nous (un accident pour le chauffeur de la famille Dumont de Givry), Kentin veut profiter de ce « vide » pour prendre le bus tout seul. Chose qu’il n’a jamais faite. C’est l’occasion rêvée de pouvoir profiter d’un instant de liberté entre le château et le lycée. Dans ce transport, se côtoie l’aristocratie et la pauvreté. Alors que Julian va tenter de faire connaissance avec Kentin, il essuie une ignorance qui blesse son ego et devant ses potes en plus ! L’affront ne restera pas impuni… Un soir de novembre alors que les uns et les autres rentrent du lycée, une bande de mecs viole Kentin ! le destin bascule, la vie n’a plus la même saveur.
Oui, mais voilà, Julian ne peut s’empêcher de penser à Kentin et fera tout pour implorer son pardon. Va-t-il y arriver ? Kentin pourra-t-il regarder un de ses possibles bourreaux ? Comment un délinquant peut-il approcher un aristocrate ?
Nathalie Thomas-Verney nous entraîne dans une histoire puissante ! Elle nous fait passer par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel niveau émotions ! Et par les réflexions, les questionnements, etc. C’est magique ! C’est WOAW !
Des personnages vraiment bien travaillés nous entraînent avec eux, certains attachants, d’autres bourrus que l’on souhaiterait taper derrière la tête ! D’autres d’une beauté intérieure fascinante. La multiplicité des personnages est juste fabuleuse. Nathalie a réussi à créer un véritable petit monde séparé par la classe sociale. C’est fort ! Mais je n’en doutais pas, c’est un des points fort de cette auteure 😉
Elle donne une dimension puissante à travers les deux personnages principaux que sont Julian et Kentin. Chacun a une personnalité particulière capable d’évoluer au fil du temps et de nous réserver de sacrées surprises ! La dimension, va bien au-delà des personnages… Elle entre dans l’environnement de ceux-ci, dans ce qui les entoure, les détails de chaque lieu, situation, etc. c’est un doux plaisir qui nous apprend tellement que l’on se sent transporter dans d’autres lieux, d’autres temps.
Ce que j’ai aimé également dans ce roman c’est la mélodie des mots, des pensées, des messages forts qui y sont véhiculés. Un style d’écriture fluide et envoûtant. Ce je ne sais quoi qui nous envoute et nous rend accro. Un livre qui se dévore. Mais également qui se déguste, s’apprécie, se hume et se laisse difficilement apprivoiser.
Les mots s’envolent et danse au gré de la musique, ils nous envoûtent les sens comme un doux parfum des quatre saisons, ils s’insinuent en nous dans la réflexion, la colère, le dégoût, la douceur, l’amour, le deuil et le pardon. Les mots frôlent notre peau, mais également notre esprit. Ils naviguent, nous emportent, nous transportent. Nathalie glisse des petites notes de rappel, pour ceux qui ont eu la chance de lire « le Dernier Chant du Rossignol ».
Je n’ai qu’un regret, avoir tourné la dernière page du livre et avoir quitté Julian et Kentin, Lani et Eugénie, puis quelques autres… Encore une fois, Nathalie nous livre une belle leçon de vie et d’humilité.
Mon Cher Lecteur, Ma Chère Lectrice, je vous recommande vivement « Destins interdits » de Nathalie Thomas-Verney. Un livre d’une puissance incroyable. Qui saura vous charmer de par les mots, les sensations et les réflexions. Une écriture fraîche, fluide et passionnée vous rendra addict à cette histoire. Surtout, n’hésitez pas.
Yumiko –
J’ai été attirée par ce roman du fait du côté très antagoniste des deux personnages. J’étais intriguée par la façon dont l’autrice allait nous mettre en scène Kentin et Julian et comment leur relation allait évoluer et surtout, ce qui allait en découler. Son style est incroyable et nous envoûte de bout en bout. Par la fluidité et l’intimité qui ressortent de ses mots, nous sommes emportés inexorablement par ces 4 saisons qui rythment cette histoire qui nous remue et nous touche.
Le récit commence de belle façon et nous permet de découvrir petit à petit les protagonistes de cette histoire, jusqu’au moment qui va tout changer, tout bouleverser, pour faire prendre un chemin plus sombre et plus tourmenté à ce texte. Je dois admettre que même si le viol est évoqué dans le résumé, je n’ai pas pour autant pu passer par-dessus cette scène sans souci. J’ai toutefois été surprise par la façon dont les héros continuent leur vie malgré cet événement lourd en conséquences.
Julian et Kentin sont des êtres que tout oppose, mais comme on le dit souvent, les contraires s’attirent. C’est bien ce qui va se passer ici et ils vont tous les deux évoluer au contact de l’autre. Ils sont nécessaires l’un à l’autre, à tel point que cela en devient une relation incroyablement forte, même si elle est basée sur une recherche de vérité qui pourrait aussi tout changer. Les saisons passent, la question reste toujours la même, la réponse finira-t-elle par venir? Et si oui, que se passera-t-il alors?
J’ai été très touchée par ces deux garçons et par ce qu’ils vivent. Entre Julian qui essaie de s’en sortir malgré ses erreurs et ses mauvaises conditions de vie, et Kentin qui tente par tous les moyens de se libérer du poids de son héritage pour mener sa propre vie, le lecteur est embarqué au coeur de cette tourmente, et il n’a qu’une envie: les soutenir et les aider.
Leur évolution nous passionne et à chaque nouvelle saison, nous avons hâte de savoir où l’autrice va encore nous conduire et s’ils réussiront à tracer leur route. Avec tous les événements qui se déroulent autour de Julian, j’ai quand même été surprise que cela n’aille pas plus loin et que la conclusion soit finalement aussi “facile”. J’aurais pensé que cela prendrait plus d’ampleur et qu’il devrait faire face à plus d’obstacles. Mais cela n’enlève rien à la beauté, à la profondeur et la dureté de ce texte qui nous emmène à la rencontre de deux vies dont le destin était de se croiser pour pouvoir évoluer.
En bref, si vous aimez les histoires dures et belles à la fois, de celles qui nous permettent de voir des protagonistes grandir et évoluer, ce roman est fait pour vous.
Feepacie –
4 saisons. 4 saisons pour un pardon. 4 saisons pour apprendre à s’aimer. Quand l’aristocratie rencontre la délinquance, ou plutôt, quand la délinquance rencontre l’aristocratie. Deux jeunes si différent et pourtant si lié. Chacun apprenant de l’autre. Une sorte d’alter ego.
Un livre puissant, une pépite, une symphonie.
Ajowan –
L’histoire est magnifique et bien écrite, et on n’a plus envie de l’arrêter sans en connaître la fin. La romance tout autant que la nébuleuse ambiance autour des deux protagonistes sont captivantes. La fin suggère une suite, je ne sais si l’auteur l’a prévue, mais on aimerait connaître ce qu’il va advenir de Kentin et surtout des sentiments de Julian autour duquel demeurent encore trop de mystères.
totauche33 –
Trés bonne lecture qui met en lumière des contraste de la vie.La puissance d’une vie d’ ado d’un milieu aisé et la puissance de celui qui n’a rien …. Contraste bien transcrit avec pudeur mais plein d amour … Une superbe lecture même si le cote acidulé est présent.Comme souvent la fin on l’i……. Je recommande cette lecture
Nathalie –
Ce livre n’est autre qu’une pépite. Ce n’est pas un coup de cœur mais pas loin. Que dire de plus que ce que d’autres ont dit? Pour moi il m’a fait vivre comme une symphonie.
Mori N. –
Une plume fluide, une histoire originale et passionnante. J’avais du mal à arrêter ma lecture et n’avais qu’une seule envie, retourner m’y plonger lors de mes pauses.
Les personnages sont bien travaillés et le drame, ou plutôt les drames, extrêmement bien mis en place.
Un roman inoubliable et troublant à ne pas mettre toutefois entre toutes les mains car beaucoup de tabous abordés.