Journal : 1855-1863
15,00€Eugène Delacroix, grand génie de la peinture française et universelle, révèle ses talents extraordinaires d’écrivain à travers ce Journal, ces nombreuses notes et correspondances, réédités aujourd’hui avec une fidélité absolue aux textes originels. Quelque temps après la mort de Delacroix, sa domestique Julie apportait chez le peintre Constant Dutilleux, rue de Rennes, un paquet volumineux expédié par la gouvernante du maître, Jenny Le Guillou. “Quelle surprise de découvrir cahiers et agendas tout remplis de l’écriture de son illustre ami. D’autant que le bruit s’était répandu au moment des funérailles, que Delacroix avait ordonné à sa gouvernante de les brûler devant lui, alors qu’il était déjà alité.” Ce Journal est un monument unique. Les artistes, chez nous, sont d’ordinaire exclusivement artistes, c’est-à-dire artisans, et quand ils se mêlent d’écrire, un Fromentin par exemple fait figure d’un écrivain doublé d’un peintre amateur. Il en va tout autrement de Delacroix, grand artiste, grand écrivain, ou mieux, grand homme dont le génie éclate dans toutes ses manifestations, qu’il peigne ou qu’il écrive comme chez les grands Italiens de la Renaissance. Il s’est d’ailleurs toujours élevé contre ce qu’il appelait la “limitation des genres”. Toutes sa vie, il a adoré écrire, pour lui d’abord, pour les autres ensuite, comme le montre son abondante correspondance qui, le jour où elle sera réunie, constituera le pendant et le complément du Journal.
Bonhomme –
Excellent livre.
Gugguss –
Ce livre permet de sentir le grand souffle poétique de Goethe.
Sab –
Un peu difficile à comprendre et un peu long au début, mais ça vaut le coup de persister car c’est un excellent livre.
The Leaf Clover –
Humour, cynisme bercent ce faust jouissif et toujours aussi pertinent ça détend ça fait plaisir ça fait réfléchir carrément génial
Cinho512 –
Dans cette pièce, Goethe reprend la légende de Faust, héros d’un conte populaire allemand ayant fait florès au XVIe siècle et ayant connu de nombreuses réinterprétations comme le Faust de Marlowe.
Avec talent et un style magnifique, Goethe met en scène, Faust, un jeune médecin brillant, adepte d’ésotérisme et totalement nihiliste face à sa condition d’Homme, qui se fait proposer un pacte avec le diable.
Ayant lu un certain nombre de pièce de théâtre, je considère celle-ci comme celle qui m’a le plus enchanté, avec les meilleurs Shakespeare ou le meilleur du classicisme français.
Cette pièce est également très philosophique et les réflexions de Faust, pourtant sur nombres de sujets, sont d’une grande profondeur.
Cette alacrité correspond également au charme du diable, chose connu, et des aventures de nos deux compères et de la découverte de l’amour pour Faust, non sans tragique. Si le diable est le maître de la terre, aucun des services que proposent le grand “malin” n’est gratuit. Cette pièce aborde la notion de bien et de mal, du plaisir ou de la raison avec une finesse magistrale et la dissection de cette pièce nécessiterait des centaines de pages passionnantes.
Joseph Fouché –
Saluez par le maitre ! Que dire de plus, fiez-vous au jugement de l’auteur de “Faust”.
Superbe pièce sur le mythe du pacte entre Méphistophélès et le docteur Faust (qui orgueilleux oscille entre son intelligence et ses passions obscures). La pièce est une tragédie, très philosophique, où tout le long il y a des digressions et des réflexions de Goethe sur le savoir, la séduction, la vanité, l’amour, etc.
HOANG THUY DUNG –
S’il y a un thème autant universellement débattu en littérature, c’est bien celui de Faust, du péché originel issu de l’orgueil de vouloir tout savoir pour se mesurer aux dieux, et de la rédemption par la compassion. Faust, plus panthéiste que chrétien, ne croit pas en une grâce divine quelconque. Dieu est mort, puisqu’il ne se manifeste pas, l’abandonnant à l’immobilisme stérile. Déchiré par les forces contraires qui entravent la réunification avec lui-même, d’un côté, l’attraction terrestre,incarnées par Méphisto, de l’autre, la quête de la lumière qui le rapprocherait du divin, que Goethe appelle le «Wissensdrang », Faust ne trouve de consolation que dans les deux figures de la féminité, Marguerite et Hélène. Marguerite incarne l’anima de la psyché de l’homme et apaise son doute sceptique. A la frénésie créatrice de Faust répond la beauté tranquille de la nature incarnée dans celle d’Hélène.
Vaci –
Cela correspond exactement à la description donnée, un grand merci/
Cyrille Godefroy –
Pièce de théâtre dont le début et la fin sont passablement décevants, du fait d’une écriture excessivement dense, confuse et décousue.
La relation entre Faust et Méphistophélès est intéressante. Hélas, la multiplication des personnages aux 2 extrémités du récit noie quelque peu l’intrigue.
Le style est exalté, poétique, lyrique, mais bizarrement l’emphase nuit parfois à la clarté et à la profondeur des thèmes évoqués par Goethe.
Myrhille –
Livraison rapide, livre en parfait état, cela va bien m’aider à m’imprégner de cette histoire dont on donnera l’opéra sur scène au mois de février prochain. Merci, je recommande cet éditeur.
sammartino –
Trés bien envoyé. Très grande rapidité. Ce livre est un classique à étudier en classe. Il sera utilisé par mon fils de 1ère L.
Pat –
Faust est inspiré d’un certain Johann Georg Faust, alchimiste allemand du XVIe siècle, déjà héros d’un conte populaire et de pièces de pièces de théâtres de Christopher Marlowe et Gotthold Ephraim Lessing.
Goethe a travaillé sur le thème de Faust pendant une longue partie de sa vie et Faust est souvent considérée comme l’œuvre la plus importante de la littérature allemande.
audouy christel –
Bonne réception et livre en très bon état. Ma fille n’a pas encore lu le livre donc nous ne pouvons pas
le juger.
Macaron –
Un grand classique de la littérature dans une version très claire et très complète. Traduction fine, fidèle à l’original, bien qu’en prose et non pas en vers. Produit en excellent état. Préface très instructive.