Yves le Rouge était un seigneur sanguinaire qui faisait régner la terreur sur ses terres. Ses vilains le haïssaient car, non content de leur prendre toute la récolte, il les maltraitait à la première occasion de mécontentement. Il n’hésitait pas à leur ôter la vie pour la moindre faute.
"Professeur de Lettres et auteur d’une thèse de littérature médiévale, Christiane CORAZZI a écrit plusieurs romans de littérature jeunesse ainsi que des contes et nouvelles se déroulant au Moyen Age, sa période de prédilection.
Dans sa longue expérience du milieu scolaire, elle a côtoyé de nombreux préadolescents et adolescents, écouté parfois leurs confidences, dialogué avec eux et leurs parents ce qui l’a amenée peu à peu à s’intéresser aux problèmes sociétaux d’aujourd’hui et à toutes les difficultés de notre époque : familles éclatées, recomposées, monoparentales.
S’interroger sur le comportement de ces jeunes, c’est forcément anticiper leurs questions, s’adapter à leurs comportements imprévisibles et les mettre en garde face à toutes sortes de harcèlements et d’addictions : virtualité des jeux vidéo, tentation de la drogue, violence de certains comportements aux récréations jusqu’à la sortie de leur établissement...
Et elle n’a pas encore épuisé ses nombreuses sources d’inspiration !"
Victor a 10 ans. C’est un enfant fragile, sensible, mal dans sa peau, qui subit le harcèlement scolaire depuis son entrée à l’école. Sa souffrance morale est telle que son corps crie à l’aide chaque matin lorsqu’il doit se lever : maux de ventre, nausées, tremblements, angoisses, idées noires…. Comment expliquer à sa mère l’incompréhensible ? Comment dire l’indicible ? Comment continuer à avancer et se construire ?L’arrivée de Bao, une nouvelle élève venue tout droit de Chine, va bouleverser sa vie. Parviendra-t-elle à lui redonner confiance, à l’aider à faire face aux harceleurs ?
Un lapin à la recherche de l’âme sœur, un chat philosophe, une tortue aventureuse, un dauphin sauvé par un pêcheur, un chien abandonné sur une aire d’autoroute par ses maîtres, un canari épris de liberté…. Toute une galerie de portraits tendres et drôles, tristes aussi parfois, où se mêlent réalité et imaginaire et qui nous invite à la réflexion tout en nous distrayant. Les enfants ont un rôle privilégié dans ces récits où l’auteure montre leur complicité avec les animaux. Quelle doit être la place des animaux dans un monde respectueux de la nature ? Quel regard les animaux portent-ils sur nous ? Saurons- nous sauvegarder la richesse animale de notre planète ? Ces questionnements sous-tendent le propos de l’auteure qui, une fois de plus, incite ses jeunes lecteurs à devenir les acteurs responsables de leur devenir.
D’un pays de légende et de la forêt de Brocéliande au château de Monségur, en pays cathare, en passant par l’abbaye du Thoronet, en Provence…Un preux chevalier, une damoiselle peu soumise, un moine persévérant et courageux, un enfant perdu dans la tourmente de l’Histoire…. Quatre chemins initiatiques qui se rejoignent dans le dépassement de soi et la quête de liberté et d’identité !
Des robots, derniers espoirs des hommes qui n’ont pas su préserver leur planète. Des extraterrestres farceurs mais aussi anges gardiens des êtres humains. Des mondes parallèles. Un ermite de la forêt de Brocéliande qui entre en contact avec des esprits éclairés passés, présents et futurs pour rendre les hommes meilleurs. Une scientifique qui rêve d’inventer la Machine qui recyclerait tous les déchets. Des hommes et des femmes qui disparaissent mystérieusement un vendredi 13….
Dans ces nouvelles de science-fiction, l’auteur invite ses jeunes lecteurs à réfléchir au devenir de leur planète et à prendre conscience des enjeux écologiques pour construire le monde de demain.
Il fallut plusieurs jours à la tribu Ducresson-Dujardin pour accepter l’idée de partir en vacances en famille… Certains étaient réticents ; les idées fusèrent, dont les plus farfelues, pour organiser le voyage avec deux adultes, huit enfants, un bébé et un chien ! Comment allaient-ils cohabiter ? Où aller ? Pourvu que le séjour ne ressemble pas à une colonie de vacances ! Chacun souhaitait peu de contraintes et beaucoup d’imprévu ! Enfin la décision fut prise : on partirait bien tous ensemble. Pourquoi pas à Sanary qui rappellerait à Fabrice ses souvenirs d’enfant et d’adolescent ?
La PEUR ! Ce terme évoque des situations très diverses : la peur devant une situation qu’on ne comprend pas ou qu’on ne maîtrise pas, la phobie d’un animal tel que le serpent ou l’araignée, le vertige, jusqu’à l’angoisse légitime d’un père ou d’une mère pour un enfant malade ou en danger, la crainte de ne pas être à la hauteur d’une tâche… C’est un sentiment souvent ressenti, à tort ou à raison. La peur nous paralyse, nous amoindrit, parfois même nous fait commettre des erreurs. Il est parfois possible de la surmonter. C’est en tout cas un ressort souvent utilisé dans la littérature et les films d’aventure ou d’horreur. Il s’appuie sur nos failles et nos faiblesses. Mais il nous arrive parfois d’aimer avoir peur, surtout si on sait que ce n’est pas « pour de vrai » comme disent les enfants. L’auteur nous propose quelques récits dont le thème central est la peur pour nous distraire et nous faire éprouver le grand frisson.
2 avis pour Le fils d’Yves le rouge et autres contes et nouvelles
Note 5 sur 5
Jacqueline SANTI –
L’auteur nous emmène dans un monde réaliste et parfois merveilleux, où la religion tient aussi une grande place, ainsi que la lutte des forces du bien contre celles du mal.Les chevaliers, les demoiselles, les druides, les pèlerins, personnages typiques du Moyen Age, sont présents, ainsi que des lieux emblématiques ( châteaux, forêts, lacs, rivières, rivages de la mer.)Et toujours l’art de tenir en haleine le lecteur. A lire absolument.
Note 4 sur 5
THOMAS Elisabeth –
Sur les recueils de La Chouette et Les fils d’Yves le Rouge… Il y a d’abord un silence alentour, puis peu à peu l’air se peuple de chants d’oiseaux dans des forêts d’outre-mémoire, que traversent des rivières d’oubli où pourrait se noyer le tout dernier grain d’espoir, si tout à coup … Les transpercent parfois le chant des cors, le murmure d’une chouette. Ce sont de troublantes apparitions de fées, licornes et dragons, c’est l’arrivée d’un troubadour armé de douce subversion et de secrets pouvoirs. Et puis encore, de petits hommes en lutte contre toutes les fatalités, et soumissions, porteurs de sentiments et de valeurs qui peut-être coulent de source mais auxquels notre monde actuel ferait souvent bien d’étancher sa soif de sens et de bons sens : probité, forte attention et retournements favorables à ceux qui vivent une vie mal assurée, moins triomphante, plus effacée ou plus souffrante. Jusqu’à la compassion à bon escient, envers les tourmentés et les violents, que l’auteur met souvent, avec pédagogie, sur la voie de devenir meilleurs, sans concession au mal.
Sans compter cet humour « corazzien » qui nous fait tendrement éclater de rire, la tête sur l’oreiller, quand vers minuit, la vie, qui nous dévore tout le jour, nous laisse enfin quelques moments de vraie détente et de lecture.
« Mathieu l’enlumineur » est le premier tome d’une trilogie qui nous entraîne à la Cour de Bourgogne au XVème siècle et nous invite à revisiter cette fin du Moyen Age où se côtoient enlumineurs, chevaliers et gentes dames. Oyez, bonnes gens, l’histoire de Mathieu, jeune apprenti enlumineur. En même temps qu’il s’initie à l’art de l’enluminure avec deux célèbres maîtres, Jean Tavernier et Jean Fouquet, il découvre les intrigues de la cour bourguignonne. Destins croisés de deux couples : Mathieu et Marie, Eléonore et Arnaud. Amitiés indéfectibles et amour, passion des belles choses, tournois et sièges, rivalités entre chevaliers… Deux univers s’entremêlent pour le plus grand plaisir du lecteur entraîné dans les aventures trépidantes de héros attachants et hauts en couleur.
Lulu était une adorable fillette de huit ans mais elle était très distraite à l’école. La raison en était qu’elle ne voyait pas très bien ce que la maîtresse écrivait sur le tableau noir. Aussi s’ennuyait-elle et laissait-elle vagabonder son imagination. Un jour l’institutrice convoqua ses parents pour les mettre en garde et chercher avec eux les raisons de l’attitude de Lulu.
Le portrait d’Isabeau est la suite de “Sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle”. Nous conseillons de lire d’abord “L’étrange destin de Jehan, jongleur à Notre Dame”. Paul et Isabeau vivaient depuis cinq ans au château de Roquebrune une vie paisible. Trop paisible au gré de Paul…
« Pierre Arnaud : L’apprentissage d’un chevalier » est le troisième tome d’une trilogie qui nous entraîne à la Cour de Bourgogne au XVème siècle et nous invite à revisiter cette fin du Moyen Age où se côtoient enlumineurs, chevaliers et gentes dames.
Eléonore venait de quitter la Cour de Bourgogne pour regagner ses terres d’Artois, laissant son fils unique, Pierre-Arnaud, sous la responsabilité de Jacques de Lalaing qui devait faire de lui un chevalier. Elle avait l’impression d’être dépossédée de ce qui lui était le plus cher, elle avait la tête vide. Sur la route une seule image la hantait, celle de son voyage de retour, neuf ans plus tôt, alors qu’elle ramenait le corps de son mari, Arnaud, en Artois pour y être inhumé auprès de ses ancêtres. Aujourd’hui elle se retrouvait seule pour la deuxième fois et elle allait devoir apprendre à vivre sans son fils.
Nadia se réveilla en criant comme chaque nuit depuis six mois dans sa petite chambre mansardée. Une fois de plus elle avait rêvé qu’elle ne marcherait plus jamais.
Il était une fois un garçon nommé Olivier qui adorait faire des farces à ses petits camarades et à sa famille. Ce n’était pas du goût de tout le monde mais Olivier ne pouvait pas s’en empêcher.
Jacqueline SANTI –
L’auteur nous emmène dans un monde réaliste et parfois merveilleux, où la religion tient aussi une grande place, ainsi que la lutte des forces du bien contre celles du mal.Les chevaliers, les demoiselles, les druides, les pèlerins, personnages typiques du Moyen Age, sont présents, ainsi que des lieux emblématiques ( châteaux, forêts, lacs, rivières, rivages de la mer.)Et toujours l’art de tenir en haleine le lecteur. A lire absolument.
THOMAS Elisabeth –
Sur les recueils de La Chouette et Les fils d’Yves le Rouge… Il y a d’abord un silence alentour, puis peu à peu l’air se peuple de chants d’oiseaux dans des forêts d’outre-mémoire, que traversent des rivières d’oubli où pourrait se noyer le tout dernier grain d’espoir, si tout à coup … Les transpercent parfois le chant des cors, le murmure d’une chouette. Ce sont de troublantes apparitions de fées, licornes et dragons, c’est l’arrivée d’un troubadour armé de douce subversion et de secrets pouvoirs. Et puis encore, de petits hommes en lutte contre toutes les fatalités, et soumissions, porteurs de sentiments et de valeurs qui peut-être coulent de source mais auxquels notre monde actuel ferait souvent bien d’étancher sa soif de sens et de bons sens : probité, forte attention et retournements favorables à ceux qui vivent une vie mal assurée, moins triomphante, plus effacée ou plus souffrante. Jusqu’à la compassion à bon escient, envers les tourmentés et les violents, que l’auteur met souvent, avec pédagogie, sur la voie de devenir meilleurs, sans concession au mal.
Sans compter cet humour « corazzien » qui nous fait tendrement éclater de rire, la tête sur l’oreiller, quand vers minuit, la vie, qui nous dévore tout le jour, nous laisse enfin quelques moments de vraie détente et de lecture.